Et tout, sur le plateau des attentions, servi au petit bonheur la chance, en scrutant les humeurs, en guettant les oscillations de bonheur – ceci pas vu, ceci oublié, le reste écarté, là, un petit merci, bougon devant la télé, et si tout va bien, on éteindra la lumière plus tard.
Tout sur un plateau, disposé d’avance dans mes songes, à charge de bonheur mes bras lourds de courses, surtout quand l’ascenseur était en panne, et le ménage fait pour ne plus avoir à le faire, du moins quand il sera là – après, il faudra bien, il est si peu soigneux.
Tout mon attention sur ce plateau, la balance penche mal quand on le tient tout vers lui, à bouts de bras épuisés, bêtes attentions offertes en espoir d’un regard – la balance penche jusqu’à sa chute – et c’est moi en morceaux sur le sol.
En repensant à ce plateau tendu par mes espoirs, moi penchée devant tes attentes, c’est ta tête que j’y vois.