Comme elle l’aurait voulu.

Iris s’efforçait de ne pas trop y penser, à elle, à Joséphine toujours plus compliquée à gérer, à la vie qu’elle ne menait pas comme elle l’aurait voulu. Elle aurait aimé sortir comme avant, et voir s’écouler des nuits pendant qu’elle dansait ; elle essaya bien de coucher Joséphine avant de s’éclipser, mais la vieille, fruit d’une éducation sur le qui-vive, se levait tantôt pour se balader, tantôt pour la rattraper. Elle était impossible, et Iris consignée à domicile.

Elya était partie depuis plusieurs mois, et Iris continuait de penser à elle, sans savoir ce qu’il fallait regretter quand on n’a pas le choix. Elle ne savait pas trop ce que ça pourrait donner, une vie qu’elle voulait vivre, dans un monde vivable.

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