Une de mes étudiantes a, dans une copie, considéré que Le Rouge et le Noir était un roman populaire, puisqu’il mettait en scène un ouvrier, Julien Sorel. Malicieusement, je me suis plu à écrire en marge cette boutade: les contes de fées sont-ils écrits pour les fées?
La remarque, si elle se voulait taquine, mérite peut-être d’être interrogée. Elle renoue en effet avec des questions à la fois actuelles et traditionnelles, notamment la question de la représentation des minorités et de l’identification du lectorat avec le personnage. Lire la suite