Y a le sombre qui m’rattrape.
Même en m’esquivant l’évitant luttant, y a le sombre qui m’rattrape.
Ça mange et ça bouffe, plus trop d’espace pour le reste des mots. Ça étouffe et ça chavire, ça me ronge pendant que je marche, le long de rues fades, plates, ordinaires.
Le sombre reste jamais à sa place, bien cloîtré dans quelques cauchemars, non, faut qu’il vienne, qu’il me tenaille, ça vit et ça déborde de mort, ça pue la crasse et la misère, ça sent les lendemains qui pleurent.
J’ai été bien eue.